La tour Séquoia amorce un nouveau virage au sein de La Défense. Obligés de construire sur des terrains de plus en plus complexe, les architectes abandonnent les volumes fragmentés au profit des prismes purs où les courbes sont les éléments constants. La tour Séquoia présente ainsi d'un côté une façade en dière et de l'autre un arc de cercle. Ce dernier fait écho à la fois à la voûte qui le coiffe et à ses nouvelles façades conçues en 1989.

La liaison entre les deux corps d'opère par un ascenseur horizontal enjambant la voie piétonne. À l'intérieur, les espaces de bureaux se déploient autour d'un atrium central et sont éclairés par une double peau de verre. L'édifice est l'un des premiers immeubles intelligents, intégrant toutes les technologies informatiques.

Michel Andrault (1926) et Pierre Parat (1928) s’associent en 1957 et occupent pendant près de quarante ans une place prépondérante sur la scène architecturale française. Connus pour leurs travaux sur les logements (les Pyramides d’Epernay et d’Evry), ils signent également d’importants équipements comme le Palais omnisports de Paris-Bercy.

En 1985, ils font leur entrée à La Défense et s’imposent, au même titre qu’Henry La Fonta, comme les architectes les plus influents du site. Ils accompagnent sa mutation sur près de dix ans et signent plusieurs plans-masses. Au niveau réalisations, Michel Andrault et Pierre Parat participent à une dizaine de projets dont la restructuration du CNIT et Le Michelet-Gan Groupama. En 1997, l’hôtel Renaissance marque leur dernière collaboration. Michel Andrault poursuit alors sa carrière en fondant l’agence Conceptua avec Nicolas Ayoub.