Œuvre d'une agence locale, la résidence de l'Ancre est construite au-dessus de trois niveaux de parking, sur pilotis. Elle s'articule en plan carré avec jardin central selon le principe du Palais-Royal. Le gabarit, quant à lui, répond aux directives du plan-masse. Depuis la dalle piétonne, trois escaliers donnent ainsi accès au niveau entresol tandis que les étages supérieurs sont desservis par douze autres escaliers et des ascenseurs. Contrairement aux autres résidences, celle de l'Ancre présente des loggias donnant pour la plupart sur l'extérieur.

Le Cabinet de Groupe d'Architectes et Urbanistes (CGAU) voit le jour en 1963 sous la direction de Jacques Durand, Georges Stroh et Pierre Vagne. Le cabinet s'appelle alors Atelier d'architecture des Ajoux en référence à la rue de Courbevoie où il est installé.

Il signe de nombreuses opérations à Asnières et Courbevoie. En qualité d'architecte d'opération, il érige l'ensemble pénitentiaire de Fleury-Mérogis, dessiné par Guillaume Gillet. La résidence de l'Ancre est sa seconde réalisation pour le compte de l'OPHLM de Courbevoie.