Ambiance artistique esplanade de La Défense

Baromètre de la performance énergétique : booster l’exemplarité !

Vous l’avez peut-être remarqué, il y a toujours beaucoup de changements à Paris La Défense, entre constructions, rénovations ou encore transformations… Pourtant un tiers des émissions de GES du territoire sont issues des travaux de construction tandis que 15 % proviennent du seul fonctionnement des bâtiments. Alors pour en identifier précisément les causes, Paris La Défense s’est associé à l’Observatoire de l’Immobilier Durable (OID) pour concevoir le 3ème Baromètre de la performance énergétique du quartier.

Un outil pour faire le point, et s’améliorer !

Ambiance Fontaine Agam de nuit - 2021
Ambiance Fontaine Agam de nuit - 2021 (c) Sabrina Budon

La vocation de ce baromètre ? Produire des indicateurs sur les consommations d’énergies et d’eau, les émissions de GES et la production de déchets.

 

Les résultats permettent d’avoir un regard objectif sur les consommations des bâtiments existants afin de mettre en œuvre des actions d'amélioration mais aussi d’observer la trajectoire de diminution des consommations du quartier d’affaires et de la comparer aux objectifs nationaux et locaux.

 

Sur les 149 bâtiments de Paris La Défense, 46 ont été analysés, soit 31 % du parc total : 37 dans le périmètre historique et 9 sur les Terrasses de Nanterre, pour une surface de plancher totale de 993 303 m².

 

A noter : pour 2021, les résultats ont été calculés sur trois ans (2018-2020) pour lisser l’irrégularité climatique et l’intensité d’usage, avec un réajustement pour la période liée à la crise sanitaire.

Les indicateurs clés du baromètre :

  • 20 % des bureaux de Paris La Défense pris en compte dans l’étude sont certifiés en construction/rénovation (HQE, BREEAM ou LEED) contre 14 % dans l’échantillon global. 55 % le sont aussi en exploitation.

     

  • 23 % : baisse de la consommation énergétique entre 2019 et 2020. Cette diminution est liée aux différentes périodes de confinement et à la généralisation du télétravail. Sur l’ensemble de la base de données, les consommations ont été réduites de seulement 10 %.

     

  • -2,9 points/an : baisse moyenne des consommations énergétiques depuis 2012, avec une accélération des progrès ces dernières années.